Labyrinth of Galleria: the Moon Society
Il s'agit d'un jeu d'exploration de donjons à la première personne, dans la lignée de Labyrinth of Refrain: Coven of Dusk. Si les mécanismes de jeu sont identiques, l'histoire est différente. Le joueur incarne un esprit errant qui se retrouve, suite à un pacte effectué par une sorcière, rattaché à un objet, la Lanterne de Fantasmagorie, et doit investiguer un donjon accessible via une étrange armoire située dans le manoir de Galleria, dans le but d'y retrouver des œuvres d'art particulières, nommées Curios. Pour cela, il dirige une brigade de Mananias, des pantins dans lesquels sont insufflés des âmes et qui deviennent vivants dès lors qu'il y a suffisemment de Mana dans l'environnement. L'histoire avance à chaque fois que la Lanterne de Fantasmagorie, surnommée Fantie, a un rapport à faire à la sorcière qui l'a invoquée.
L'exploration se fait à la première personne. Au cours du jeu, il est possible de débloquer des compétences permettant de faciliter l'exploration, comme briser les murs, mais coûtant des points de renforcement à chaque utilisation. Au début de chaque exploration, Fantie commence avec 100 points de renforcements, auxquels le coût de déploiement de la brigade de Manania utilisée est retranché. Il est possible de regagner des points de renforcement en trouvant des sources de mana dans le donjon. Ces sources permettent de gagner du mana, qui sert entre autre à améliorer les compétences d'exploration, et à en débloquer de nouvelles. Cependant, chaque étage du donjon a une limite de mana que l'on peut accumuler et la dépasser attire des ennemis puissants.
Les ennemis se promenant dans les donjons peuvent être rendus visibles via une compétence d'exploration passive, et sont représentés avec par un orbe noir avec un œil vert pour les ennemis normaux (l'œil passe au rouge quand l'ennemi a vu et poursuit le joueur), violet pour les ennemis puissants, qui sont plutôt à éviter et contourner. Dès lors que l'on entre en contact avec un ennemi, cela enclenche un combat. Les combats sont au tour à tour, et impliquent la brigade de Manania. Celle-ci est découpée en cinq groupes. Chaque groupe peut accueillir entre un attaquant et trois attaquants plus cinq supports, en fonction du pacte utilisé pour créer un groupe. Chaque pacte a des caractéristiques particulières, puisque les emplacements de personnages peuvent avoir des restrictions et des bonus ou malus. Lors des combats, les ordres sont donnés par groupe, et il est possible d'attaquer, de lancer un sort (donum ou capacité spéciale), de se défendre, ou de fuir. En dépensant des points de renforcement, il est possible de donner des ordres à chacune des unités du groupe, pour par exemple utiliser des objets, mais cela empêche alors d'utiliser les sorts ou de fuir. Si les personnages peuvent avoir accès à quelques sorts en fonction de leur classe, la plupart des sorts proviennent du pacte utilisé par le groupe. Battre les ennemis permet de gagner des points d'expérience, des objets, et du mana. Il est possible de reporter le gain d'expérience en l'échange de points de renforcement afin de gagner plus d'expérience au final, chaque report faisant monter un multiplicateur de bonus sur l'expérience stockée.
A la fin de chaque exploration, le mana accumulé est mis en réserve à la base, afin de pouvoir être utilisé pour débloquer des compétences de renforcement, d'améliorer les armes via alchimie, ou les Mananias. Les points d'expérience gagnés sont à nouveau gagnés avec un bonus, et partagés à tous les Mananias, y compris à ceux qui ne participaient pas à l'exploration. Des points d'exploration sont aussi gagnés pour chaque case dévoilée sur la carte, et permettent de débloquer des récompenses.
Le jeu est en (au moins) deux parties, et détourne la fonction "New Game" pour basculer de la première partie à la deuxième, la deuxième partie recommençant avec un nouveau groupe de Manania. Si j'ai plutôt apprécié la première partie (27 étages sur 6 donjons), j'ai trouvé la deuxième partie (que je n'ai pas encore finie, ayant arrêté avant ce qui semble être le boss final), beaucoup moins intéressante à explorer en raison de l'usage de la génération procédurale pour avoir des donjons d'une centaine d'étage (avec quelques étages fixes tous les 6 étages servant de checkpoint et permettant de s'intégrer avec l'histoire). Cela fait trainer en longueur le jeu, d'autant plus que les étages générés ne sont pas si intéressants que ça à explorer en raison du manque de variété dans l'algorithme utilisé.